Question orale sur la reconnaissance du secteur de la marionnette, du théâtre d’objets et arts associé
Question orale de GARDIER Charles à LINARD Bénédicte, vice-présidente du gouvernement et ministre de l’Enfance, de la Santé, de la Culture, des Médias et des Droits des femmes sur la reconnaissance du secteur de la marionnette, du théâtre d’objets et arts associé.
Madame la Ministre, j’ai déjà eu l’occasion de vous interroger au sujet de la reconnaissance du secteur de la marionnette, du théâtre d’objets et arts associés le 10 novembre 2020 et le 23 février 2021. Depuis lors, le M-Collectif a été reconnu en tant que fédération professionnelle. Cette recon- naissance lui a permis d’être représenté au sein de la Chambre de concertation des arts vivants, une instance qui a trait aux politiques culturelles. Le 23 février dernier, vous m’aviez dit que vous n’aviez pas encore eu l’occasion de rencontrer le M-Collectif, bien qu’il participe à toutes les réunions de concertation entre votre cabinet et les fédérations sectorielles.
Grâce au Guichet Culture des services du gouvernement, les opérateurs du secteur de la marionnette, du théâtre d’objets et arts associés ont pu bénéficier des mêmes aides que tous les autres opérateurs culturels en Fédération Wallonie- Bruxelles à la suite de la pandémie de la Covid-19. Je voudrais dès lors faire le point avec vous sur la situation plus précise de ce secteur qui, soit dit en pas- sant, n’est pas encore reconnu comme distinct du secteur des arts dramatiques ou de celui du théâtre jeune public.
Avez-vous eu l’occasion de rencontrer le M-Collectif? Dans l’affirmative, qu’est- il ressorti de cette rencontre? Quelles sont les avancées enregistrées depuis notre échange de février dernier du point de vue de la reconnaissance du secteur? Quel est le montant des aides réclamées par les opérateurs du secteur de la marion- nette, du théâtre d’objets et arts associés?
Enfin, étant donné la récente reconnaissance du M-Collectif en tant que fédéra- tion sectorielle et son inclusion au sein de la Chambre de concertation des arts vivants, un suivi particulier lui a-t-il été proposé afin de faciliter ses démarches d’aides consécutives à la pandémie de la Covid-19?
Réponse de la Ministre
Je n’ai toujours pas eu l’occasion de rencontrer de représentants du M-Collectif au- trement que par le biais des réunions organisées régulièrement par mon cabinet avec l’ensemble des fédérations du secteur culturel ou des arts de la scène, pour la bonne et simple raison que je n’ai jamais reçu de sollicitation de rendez-vous de la part du M-Collectif. Je suis d’ailleurs curieuse de savoir ce qui vous amène à régulièrement m’interroger sur cette rencontre. J’imagine que, si cette fédération cherchait à se faire entendre au sein du gouvernement, elle aurait d’abord cherché à me contacter directement. Je réitère mon ouverture à toute sollicitation de leur part et n’aurai aucun souci à les rencontrer s’ils venaient à me le demander.
Le secteur est en soi reconnu puisque sa fédération siège au sein de la Chambre de concertation et que des experts en marionnettes sont également membres de la Commission des arts vivants. Je ne vois donc pas très bien quelles autres avancées pourraient être mises en œuvre pour la reconnaissance de ce secteur. Mais, encore une fois, je suis disposée à écouter leurs suggestions lors d’un rendez-vous s’ils le souhaitent.
Vous ne précisez pas, dans votre question concernant le montant des aides demandées par le secteur, à quelles aides vous pensez exactement. S’agit-il des aides à la création, des bourses – tout soutien quel qu’il soit –, des aides d’urgence dans le cadre de la crise sanitaire, des appels à projets? En effet, le secteur culturel est soutenu par de multiples biais; il m’est donc difficile de vous répondre sans plus de précisions de votre part.
Je tiens d’ailleurs à rectifier l’un de vos propos; ce n’est pas grâce au Guichet Culture que les opérateurs du secteur de la marionnette, du théâtre d’objets et arts associés ont pu accéder aux aides dans le cadre de la crise sanitaire. En effet, ceux-ci ont été inclus dès le départ dans le périmètre des fonds d’urgence et autres cellules de veille qui ont été créés.
Aucun suivi particulier n’a été proposé aux opérateurs émanant de ce secteur. D’une part, parce que la fédération ne nous a pas communiqué le moindre souci à cet égard. D’autre part, parce que le M-Collectif, ayant été intégré dès le départ dans les réunions sectorielles, a eu accès au même niveau d’information que toutes les autres fédérations.
Réplique
Je serai plus précis dans mes questions la prochaine fois.
Vous vous montrez disponible et je n’ai aucune raison de douter de vous. Je vais donc espérer que cette rencontre ait lieu et qu’en découle la levée des quelques petites incertitudes qui persistent encore.