Pourquoi suis-je libéral?
Quand on fait de la politique, on est forcément porté par des idéaux, des valeurs, la volonté de construire une société plus juste.
C’est ainsi que je me définis comme libéral. Mais au fond, qu’est-ce que cela signifie?
Le libéralisme est une doctrine de philosophie politique qui affirme la liberté comme principe politique suprême ainsi que la responsabilité individuelle comme condition essentielle de celle-ci. Liberté et responsabilité individuelle sont ainsi les deux faces d’une même pièce.
Historiquement, le libéralisme est né de l’opposition aux souverains absolus détenant tous les pouvoirs et réprimant les libertés des citoyens. Le libéralisme repose donc sur l’idée que chaque être humain possède des droits fondamentaux naturels qu’aucun pouvoir n’a le droit de violer.
En effet, chaque individu doit être libre de mener sa vie comme il l’entend, quelles que soient ses croyances ou ses non-croyances, quelle que soit son orientation sexuelle, quelle que soit son origine, quelles que soient ses opinions, quelle que soit la manière dont il vit: l’individu est libre. Mais s’il est libre, l’individu est également responsable. C’est ainsi que dans une société juste, chacun a des droits mais aussi des devoirs.
Les libéraux sont donc des fervents défenseurs de la démocratie et de l’Etat de droits. C’est-à-dire une société dans laquelle les différents pouvoirs sont partagés entre différentes institutions et où celles-ci respectent les lois établies par les hommes et les femmes: des lois qui rendent libres, égaux, et responsables.
La liberté prônée est multiple: liberté d’expression, liberté de la presse, liberté de pensée, liberté de choisir ses dirigeants via des élections libres et régulières, liberté de travailler, liberté de se déplacer, liberté sexuelle, liberté de croyance, … et la liberté économique.
Les libéraux considèrent en effet que l’Etat doit favoriser un cadre idéal pour le développement de l’activité économique, mais en intervenant le moins possible dans l’économie en tant que telle. Nos entreprises sont vecteurs d’emplois, il faut donc leurs garantir un accès au marché et diminuer leurs impôts. Je suis de ceux qui voient les chefs d’entreprises non pas comme des capitalistes assoiffés mais comme des capitaines de navires montrant la voie à suivre. Tous les indépendants, ceux qui lancent leur société, ceux qui prennent des risques et ne comptent pas leurs heures: ils doivent être encouragés. Dans le même état d’esprit, tous ceux qui travaillent, qui veulent travailler, ou qui ont travaillé doivent mieux être considérés.
Je considère ainsi que l’effort et le mérite doivent être récompensés. L’Etat doit bien entendu protéger les plus faibles et assurer une juste répartition des richesses via une sécurité sociale efficace, mais l’égalitarisme en tout et pour tout n’est pas bon, c’est l’égalité des chances qui doit être prônée. Le droit à la différence est ainsi une condition fondamentale qui favorise le progrès et l’émancipation.
C’est pour cela que je suis membre du Mouvement Réformateur, un parti qui porte un projet politique moderne, progressiste et dans lequel je crois.
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CHARLES GARDIER
Député Wallon et communautaire.
Président de la commission de la culture et de la petite enfance
Conseiller communal de la ville de SPA