Mars 2021 – Revue de Presse

Par Charles Gardier

A la Une: Concerts-Test, Matchs-Test, Végétalisation des bâtiments, création d’une ligne de bus à Theux, festivals, …

27 03 21 – La Meuse – La science au secours de la culture

https://lanouvellegazette.sudinfo.be/768098/article/2021-03-27/la-science-au-secours-de-la-culture-pour-tenter-de-trouver-des-solutions

27 03 21 – La Meuse – Jehanster et Polleur vont être reliés par bus à Theux

https://lameuse-verviers.sudinfo.be/767689/article/2021-03-26/jehanster-et-polleur-vont-etre-relies-par-bus-theux-des-la-rentree

18 03 21 – Le Soir – “La Région wallonne veut verdir ses bâtiments”

De l’herbe sur les toitures, des plantes grimpantes sur les façades, des espaces verts et des arbres plutôt que des parkings bitumés. Et pourquoi pas des fleurs, des fruits et des légumes à hauteur des fenêtres ?

La Wallonie a décidé de s’engager sur la voie de la végétalisation des bâtiments publics qui abritent ses fonctionnaires, ses ministères et ses cabinets, sans oublier les crèches ou les salles de sport. Le parlement a voté une résolution unanimement en ce sens ce mercredi. L’administration et le gouvernement sont priés de passer à l’acte : le parc immobilier régional doit se « verduriser » pour ramener la nature en ville et pour donner l’exemple aux investisseurs privés.

La graine a déjà germé dans l’esprit de ceux qui imaginent les implantations futures de la Région : près de la gare de Namur, le site de 24.000 mètres carrés qui abritera dès 2024 l’administration centrale de la Région bénéficiera de la certification Breeam, le top en matière de performance environnementale des immeubles. Ces bureaux bénéficieront notamment d’une toiture végétale. On y songe aussi pour le « Cap Nord », de l’autre côté des voies, où des travaux sont envisagés.

La résolution portée par le député Charles Gardier (MR) tombe à point nommé. A l’automne dernier, le gouvernement PS-MR-Ecolo a validé une nouvelle stratégie immobilière pour les implantations de la Région sur l’ensemble du territoire wallon. D’ici à 2024, il s’agit de rationaliser et d’optimaliser le parc actuel pour dégager des marges budgétaires. C’est d’ailleurs Jean-Luc Crucke, le ministre des Finances, qui est à la manœuvre. Si les objectifs sont clairement économiques et doivent intégrer les leçons de la crise sanitaire, dont le télétravail, l’ambition du gouvernement est aussi d’être « exemplaire » : « Les nouveaux projets devront être à la pointe du progrès en termes de techniques et d’équipements en intégrant les concepts d’économie circulaire et de développement durable », a expliqué le libéral.

Tout ne sera évidemment pas possible partout, il faut rester raisonnable. Mais la nécessité de végétaliser les bâtiments et leur environnement devrait rapidement intégrer systématiquement les réflexions sur l’évolution de l’immobilier régional, à Namur et partout où la Wallonie est installée et investit. Une politique qui s’inscrit aussi dans une logique plus large : le « Stop béton » ou la fin de l’étalement urbain prévue en 2050 de manière progressive.

ERIC DEFFET

https://plus.lesoir.be/361426/article/2021-03-17/la-region-wallonne-veut-verdir-ses-batiments

17 03 21 – La DH – “Un second été sans festivals se profile mais la pandémie n’a pas que du mauvais”

Le couperet est tombé mardi matin : après 2020, l’édition 2021 de Rock Werchter n’aura pas lieu. “Il est impossible de préparer normalement le festival et d’avoir la certitude, une fois sa date fixée, qu’il pourra avoir lieu dans son format habituel”, mentionne le communiqué du festival. Et avec lui, ce sont aussi Werchter Boutique et TW Classic qui passent à la trappe. Déjà privé du Graspop et de l’Incrock, le début de l’été musical est décapité.

Impensable il y a un an, lors du début du confinement, la perspective de connaître des mois de juillet et d’août silencieux pour la seconde fois se profile à l’horizon. L’emblématique Rock Werchter est-il le domino qui va entraîner les autres dans sa chute ? À la tête des Ardentes, Jean-Yves Reumont pose la question tout en continuant à préparer l’édition 2021. “On n’a pas le choix. Contractuellement, vis-à-vis de nos artistes, tant qu’on ne nous dit pas qu’il ne peut pas y avoir de festivals, on continue de travailler”, explique-t-il.

Même si ce n’est pas dit explicitement, le son de cloche est le même du côté des Francofolies de Spa. Le coup au moral est rude, comprend-on en s’entretenant au téléphone avec Charles Gardier, cofondateur et codirecteur de l’événement ; même s’il précise que la situation de l’un n’est pas celle de l’autre. Tout le monde n’est pas concerné par une affiche composée d’artistes internationaux, en particulier anglo-saxons, plus difficiles à gérer dans ce cas de figure.


Le gouvernement prié de se prononcer clairement

Cela dit, l’horizon est tout sauf dégagé. “On attend une position du gouvernement qui ne vient pas, celle-ci est reportée de semaine en semaine, pour au final nous dire qu’une décision ne sera pas prise maintenant”, s’impatiente Damien Dufrasne, directeur du festival de Dour et de la nouvelle Fédération des Festivals de musique Wallonie-Bruxelles. “Je pense que d’ici deux à trois semaines, on n’aura pas le choix que d’annoncer l’annulation si le gouvernement ne sait pas nous confirmer ou nous réconforter dans le fait d’organiser un événement.”

Dans ce contexte, seul Tomorrowland, qui planche sur un report fin août-début septembre, semble encore y croire. “Notre situation est différente. Un DJ n’a pas besoin d’être accompagné par tout un groupe. C’est plus facile et plus flexible. Il peut venir tout seul et assurer le show”, note Debby Wilmsen, porte-parole du rendez-vous. Et la solution de repli est toute trouvée au cas où : une version en ligne, comme l’an dernier.

À quelque chose malheur est bon


Aussi surprenant que cela puisse paraître, malgré la menace qui plane sur les Francofoliess de Spa dont il est le cofondateur et le codirecteur, Charles Gardier, également parlementaire wallon MR, épingle des côtés positifs à la pandémie. À ses yeux, elle a révélé l’importance de la culture, qui bénéficie aujourd’hui d’une meilleure reconnaissance : “Ceux qui n’étaient pas ou peu intéressés se sont rendu compte de l’importance des films, de la musique, des livres sans lesquels les confinements auraient été plus durs à vivre.” Sans la pandémie, ajoute-t-il, il n’est pas non plus acquis que les 75 millions d’euros débloqués pour créer un statut d’artiste (en ce compris les techniciens artistiques) en Fédération Wallonie-Bruxelles auraient été mis sur la table.

Enfin, il se félicite de voir les talents wallons et bruxellois mis en avant dans les médias depuis que le secteur est à l’arrêt. “Il y a une attention plus importante vis-à-vis des artistes régionaux ou locaux. J’espère que cela va s’inscrire dans la durée. Ça me ferait mal si cela venait à disparaître quand la pandémie cessera.” Impliqué dans les questions de quotas de diffusion, il dit avoir trop souvent entendu qu’il n’y avait ni les artistes et ni le niveau en Fédération Wallonie-Bruxelles pour les respecter. “Un argument aujourd’hui ridicule puisqu’on les a trouvés d’un claquement de doigts. Ils étaient là, sous nos yeux, la qualité aussi. Ce serait triste de ne pas avoir appris de cela”.

https://www.dhnet.be/medias/musique/un-second-ete-sans-festivals-se-profile-mais-la-pandemie-n-a-pas-que-du-mauvais-6050ee397b50a60517bc80e3

16 03 21 – La Meuse – Covid : un match-test de basket au Country Hall

https://lameuse.sudinfo.be/763384/article/2021-03-16/covid-un-match-test-de-basket-au-country-hall-de-liege