La défense des étudiants francophones aux études de médecine

Par Charles GARDIER

Suite à plusieurs décisions de justice, le Ministre de l’Enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles a envoyé un courrier aux recteurs des universités francophones pour autoriser les étudiants ayant réussi au moins 45 crédits sur 60 à passer en deuxième année du cursus en médecine. Une victoire pour les étudiants qui n’avaient pas été admis au concours.

Pour autant, le ministre signale que cette démarche ne garantit en rien que ces étudiants pourront disposer d’un numéro Inami au terme de leur formation.

Suite à la décision du gouvernement fédéral de délivrer un numéro Inami à tous les étudiants en dernière année ainsi que d’augmenter le nombre de numéros pour 2022, la balle est désormais dans le camp du Ministre de l’Enseignement supérieur afin d’introduire un examen d’entrée afin que le nombre d’étudiants admis concorde avec le nombre de numéros Inami disponibles. Un système mis en place par la Flandre depuis presque vingt ans et qui a fait ses preuves: il est le plus adapté à la situation actuelle et est compatible avec une année de cours préparatoires pour ceux ayant échoué à l’examen d’entrée. Le Mouvement Réformateur appelle de ses vœux cet examen depuis longtemps et presse le gouvernement PS-CDH à passer à l’action et à stopper enfin cette inertie politique!

Ce débat urgent fut au cœur de la rentrée parlementaire et restera une priorité pour le groupe MR tant qu’une solution juste et à long terme n’aura pas été trouvée.

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